samedi 22 mai 2010

La dernière fête


Cette nuit-là, nous étions invités à une fête, une grande fête, de celles où j'aimais me rendre étant plus jeune, disons entre quinze et trente-cinq ans… Depuis combien de temps n'étais-je plus allée à une "vraie" fête ?

Il y a bien celle qui se déroule dans mon jardin, le dimanche midi, chaque mois de septembre. C'est moi l'organisatrice, alors c'est différent. Je me mets à chaque fois en quatre pour que tous mes invités, petits et grands, passent un bon moment. Bien sûr, je ne peux pas m'amuser autant qu'eux ! Je dois gérer l'intendance : préparer, réchauffer, apporter les plats, débarrasser, couper du pain, servir à boire… Je n'arrête pas ! Tout le monde apprécie mon accueil, ma bonne humeur ; les conversations vont bon train, on devise, on plaisante, on se moque gentiment, on rit beaucoup…

Généralement, le soleil est de la partie. Il fait chaud, jusque tard dans l'après-midi. Nous lézardons sur la terrasse, les enfants jouent dans le jardin, parfois nous allons faire une promenade. Dans mes fêtes, on est bien reçu, le champagne coule à flots, on ripaille, on s'amuse, on se détend, c'est vraiment réussi. J'envie parfois mes invités, leur douce ivresse, leur nonchalance, tandis que moi je me démène, pour leur bon plaisir. Est-ce là tout l'art d'être hôtesse ?

Je n'ai plus souvent l'occasion de faire la fête. Est-ce parce que j'en ai moins envie ? Est-ce un privilège de la jeunesse ? Les invitations se font rares, de nos jours ! Je me faisais donc une joie de cette soirée avec toi, prévue de longue date ! J'en trépignais d'avance, j'étais partante, prête à rester éveillée jusque tard dans la nuit, comme au bon vieux temps. Pourquoi pas une nuit blanche ? Voir le jour se lever…

Nous allons plus facilement dans les festivals en plein air, depuis que nous nous connaissons. Ce sont des fêtes immenses, il faut une sacrée endurance ! Il est recommandé d'aimer la foule, la viande saoule, de s'équiper correctement pour faire face à toute éventualité (soleil, pluie, changements de température, mal de tête, petite blessure) et surtout, d'aimer la musique !

Je ne sais pas comment nous y sommes arrivés mais hop ! d'un coup nous y étions. Je n'ai aucun souvenir du trajet en voiture, qui conduisait, toi ou moi ? Le fait est que nous nous étions garés, nous nous dirigions maintenant vers le lieu de la fête d'un pas léger, le long des rues pavées, sinueuses, escarpées. Nous avions demandé notre chemin, des passants nous l'avaient indiqué bien poliment, très gentiment, nous nous étions souri. Nous débouchions alors, un peu essoufflés, sur la place du village avec son église, ses tilleuls, sa boulangerie, son épicerie, son bar-tabac. Un peu en retrait, il y avait cette maison imposante, sur plusieurs étages, aux fenêtres éclairées de mille feux… Pas de doute, c'était là !

J'avais la nette impression d'être déjà venue, il y a très longtemps. Chez qui allions-nous vraiment ? Qui nous avaient invités finalement ? André J, Etienne B, Vincent I ? Je ne savais plus, j'avais oublié, je me sentais toute retournée. La grosse maison bourgeoise qui se dressait devant nous faisait résonner en moi des souvenirs lointains, aux contours flous, très incertains. Les lumières brillaient à toutes les fenêtres, ici blanches, éclatantes, ailleurs en faisceaux colorés et lampes clignotantes, là-haut plus douces, reposantes… L'immeuble étincelait, on se serait cru à Noël, ou au premier de l'an ! Allions-nous chez Isabelle G, Karine L, Estelle A ? Cette fête se passait en Champagne, c'était sûr. Ah ! Les belles années de ma jeunesse champenoise ! Qu'elles sont loin, maintenant, loin derrière moi…


Nous avons franchi le porche d'un pas décidé, nous retrouvant dans une cour intérieure illuminée, décorée de guirlandes intermittentes accrochées partout, aux tons doux, irisés, du plus bel effet sur les pierres sculptées. Nous sommes restés quelques instants le nez au vent à contempler ce joli tableau animé… Puis nous nous sommes dirigés, enlacés, vers les lieux de réjouissance, entrant dans la salle de réception aux plafonds hauts, peints et dorés, aux lustres étincelants, aux grands miroirs, au parquet ciré. Nous y étions enfin, nous nous trouvions au cœur de la fête, la soirée ne faisait que commencer !

Les gens se pressaient, les bouchons crépitaient, le délicat breuvage moussait dans les verres. Tu es allé nous chercher des coupes, tu m'as tendu la mienne en me regardant droit dans les yeux et j'ai été troublée, comme à chaque fois. Nous avons trinqué à notre santé, à notre amour, à cette soirée, partageant nos sourires, nos doux mots, des baisers. Nous avons repris une coupe, deux coupes, peut-être plus. Nos esprits s'échauffaient ! Nous nous laissions gagner par l'ivresse, autour de nous tout le monde parlait fort, riait à gorge déployée…

La fête était partout, la fête était ouverte dans toutes les pièces de la maison. Il était temps de quitter la salle de réception, nous allions prendre racine ! Et il y avait du vent dans les branches ! Nous étions maintenant impatients de commencer la visite, curieux de ce que nous allions trouver, au fil de nos déambulations. Nous voulions nous amuser ! On nous avait promis bien des surprises : des installations, des animations numériques, des espaces sonores, des concerts, des lectures, des performances… Un peu conceptuel, au départ. Mais étonnant, à l'arrivée. Nous passerions d'une pièce à l'autre, d'un décor à un autre, d'un thème à un autre, d'une ambiance à une autre… Nous partirions à l'aventure, le pas guilleret, l'esprit léger, bondissant comme des petits fous, montant des escaliers, ouvrant des portes, traversant des couloirs, ouvrant d'autres portes, redescendant par un côté, remontant par un autre, découvrant des univers insensés… Nous nous attardions ici, déguerpissions de là, nous séparant quelques fois, pour mieux nous retrouver ensuite, dans les salles suivantes.

Il régnait dans toute la maison un joyeux brouhaha, l'ambiance était gaie, très animée. À tous les étages, de la cave au grenier, il y avait du monde, les gens étaient assis, debout, on dansait, on fumait, on buvait, on riait, ça mangeait, ça plaisantait, ça se tenait par la main, ça s'embrassait… À un moment je me suis retrouvée seule, je me suis sentie seule ; ta présence, soudain, m'a manqué. Je n'étais plus aussi souriante. C'était long, je te cherchais, en moi montait l'angoisse de ne jamais te retrouver, de ne plus te voir. J'allais d'un lieu à l'autre, paniquée à l'idée des pièces innombrables que je devrais peut-être explorer avant de tomber sur toi. Je ne te trouvais pas. Où étais-tu donc passé ? T'était-il arrivé quelque chose ?

Au fil de mon errance, je voyais des visages connus, des personnes de l'école primaire, du collège, du lycée, de la fac, des soirées champenoises… C'était curieux ! Je voulais leur demander si elles t'avaient vu, mais je n'osais pas aller vers elles, je ne savais pas comment m'y prendre, j'ai toujours été d'une grande timidité. Aucun son n'arrivait à sortir de ma bouche, malgré tous les efforts que je faisais. J'étais étonnée car personne ne venait vers moi, personne ne voyait ma détresse, j'étais comme transparente, inexistante, oubliée… Je les reconnaissais, tous ces gens de mon passé, pourquoi eux ne me voyaient-ils pas ? Est-ce qu'ils ne voulaient pas me voir ?


Cette nuit-là, pendant la fête, je les ai tous croisés, les uns après les autres : Armelle D, Sophie V, Martine et Patricia G, Philippe P, Christine A, Cécile R, Thierry L, Rémi C, Françoise L, Florence B, Sylvain L, Xavier W, Christine L, Karine N, Brigitte T, Laure A, Eve B, Véronique B, Lydie L, Agnès C, Isabelle D, Philippe L, Régis B, les frères L, Frédérique T, Anna S, Philippe R, Valérie M, Laurence R, François R, Sandrine P, Véronique G, Judith M, Nathalie A, Xavier C, Xavier C, Marie-Jeanne G, Bruno B, Laurent C, Anne-Marie et Xavier R, Jean-Jacques et Françoise P, Catherine et Xavier G, Thierry J, Hélène P, Muriel B, Asùn J, Brigitte LN, Frédéric B, Danou, Chantal M, Magali D, Sheila K, Pascale R, Yasmina B, Isabelle M, Pascale A, Valérie T, Nathalie V, Philippe D, les frères V, les frères P, Nathalie G, Patrice B, Didier B, Vincent M, Maryline D, Valérie M, Véronique G, Christophe H, Jean-François S, Francis M, Fabienne X, Réda T, Suzanne M, Martine B, Isabelle B, Claudie L, Alain C, Michel J, Bernard G, José M, Fabien T, Myriam K, Christelle J, Odile Y, Rachid et Walid G, Manu G, Manu L, Claude F, Delphine M, Paul T, Vincent H, Philippe et Patrick T, Samuel S, Sandrine S, Frédéric J, Frédéric F, Anthony M, les frères E, Titi, Kiki, Patrick M, Thierry B, Eric FB, Christine TC, Karine M, Olivia C, Philippe B, Philippe B, Raphaëlle G, Frédéric T, Xavier M, Fabien B, Jean M, Olivier P, Christelle L, Marylène G, Olivier H, Alan Q, Christine M, Pascale F, Christophe B, Eric G, Philippe D, Yasmina S, Anne C, Nadine B…

Tous ces gens avaient compté pour moi, d'une façon ou d'une autre, m'avaient touchée, de près ou de loin, à un moment ou à un autre de mon existence. Nous avions partagé quelque chose, sur la longueur ou dans la fulgurance. Pourquoi ne m'adressaient-ils pas la parole ? Dans cette fête où nous nous étions perdus, perdus l'un pour l'autre, plus le temps passait et plus je m'engluais, plus mes mouvements s'alourdissaient… J'aurais voulu aller plus vite dans mon inspection de la maison, tomber sur toi, dans tes bras, le plus rapidement possible ! Je ne parvenais toujours pas à parler, encore moins à crier, j'allais et venais, raide comme une poupée, les pieds entravés, je savais bien qui étaient tous ces gens, qui ils avaient été pour moi, à tel ou tel moment de ma vie. Mais je n'existais pas pour eux, j'étais… peut-être morte ? Était-ce pour cela qu'ils étaient réunis ? Je les avais conviés à ma dernière fête, tous autant qu'ils étaient, je voulais les revoir, du premier au dernier… Me rendaient-ils hommage ?

Ils n'avaient pas tellement changé, certain(e)s avaient la même tête que sur mes photos de classe ! La semaine précédente, je les avais scannées, ces vieilles photos. Puis je les avais mises en ligne sur le site Internet "Copains d'avant", où je m'étais inscrite un soir de nostalgie. Je méditais sur le sens de ma vie devant l'écran de mon ordinateur portable, ce que j'avais été, qui j'étais maintenant, quand j'ai eu soudainement envie de savoir ce que devenaient "les autres". Des noms sont apparus, avec leurs ribambelles de petits souvenirs, ces "presque rien", ces choses anciennes qui ne nous rajeunissent pas… J'ai tenu à y ajouter mes photos de classe, témoignages d'une époque, visages des années soixante-dix, élèves bien sages dans les petites classes, plus délurés ensuite… J'aime les savoir "sur la toile". J'ai le sentiment de les partager, de les rendre "utiles", en quelque sorte.

Quitte à cultiver la nostalgie, autant le faire à fond ! Après ça passe, je peux de nouveau aller de l'avant. Le soir suivant, j'ai ouvert mes albums photos, les uns après les autres, dans l'ordre chronologique, assise en tailleurs sur mon lit, un rituel immuable. Voyage en terres lointaines depuis mon premier appareil photo, la fin de mon enfance, puis mon adolescence, retour sur mes vingt ans, mes trente ans, les quarante… Toutes ces scènes figées sur du papier, gravées au fond de ma mémoire, j'aime de temps à autre les regarder. J'ai plaisir à revoir tous ces beaux paysages, tous ces lieux visités, toutes ces soirées immortalisées, tous ces concerts, tous ces portraits, ces gens photographiés, années après années …

Je me retrouve dans la salle de réception où nous avions bu du si bon champagne, il y a une éternité ! Elle s'est transformée en piste de danse gigantesque, avec lasers, lumière blanche, stroboscope, comme au bon vieux temps des années quatre-vingt. J'entends "Chercher le garçon", je ne t'ai pas encore retrouvé. Tu m'avais juste accompagnée, tu avais fait ce qu'il fallait puis tu étais parti, me laissant seule avec mes fantômes.

Tu as dû quitter la maison depuis longtemps, je vais en faire autant maintenant. Je n'ai aucun intérêt à rester ici, je ne m'amuse plus du tout, je ne me sens pas bien, la fête est finie pour moi. Il est tard, je veux rentrer, me mettre au lit, oublier tout ça, cette nuit avec toi qui avait si bien commencé, ces coupes que nous avions bues, ces cachets que tu m'avais donnés (nous les avions tous deux avalés avec une bonne rasade de gin pour faire passer), ces cigarettes que nous avions fumées ensemble, ici ou là, avec des gens de passage… Voilà où me mènent les excès.


Je me dirige vers la sortie, la mine défaite. Dommage que les choses se soient déroulées ainsi : mauvais délire ! Les guirlandes, dans la cour intérieure, ont cessé de clignoter. C'est lugubre, il y fait sombre, d'étranges silhouettes rampent sur les toits, courent sur les murs. Elles ne me font pas peur. Dehors, sur la place, c'est encore éclairé. Pourtant, il doit être très tard ! Le bar-tabac est très animé, il y a beaucoup de monde à l'extérieur, il y brille des lampions, ça fait bal populaire, on entend les flonflons de la musette.

Je m'approche, je te vois de loin, mon cœur bat à tout rompre ! Étais-tu seulement sorti prendre l'air, avais-tu besoin de cigarettes ? Comment as-tu pu m'abandonner ? Donne-moi une bonne raison ! Tout va s'arranger, tout finit toujours par s'arranger, d'expérience je le sais. Pour le moment je reste à bonne distance, car ce que j'observe d'ici me rend terriblement jalouse. Tu es assis sur une table de buvette, jambes pendantes, dans une attitude soigneusement négligée, légèrement décadente, tu n'as pas l'air de t'ennuyer. Une chope de bière à la main, mousseuse, remplie à ras-bord, tu lèves le coude avec d'autres copains de bar. Tu te trouves en très bonne compagnie : deux filles pulpeuses, court-vêtues, en grandes bottes, ultra-féminines, aguichantes à souhait, te servent de gardes du corps, elles te serrent de très près, font bouger leurs mains devant toi, les posent sur toi, te caressent du bout des doigts, te racontent leurs salades, roucoulent, minaudent, t'allument ouvertement. Toi tu trônes au milieu, tu fais le fier, le séducteur, l'intéressant. Vous riez fort, je suis déçue.

Je m'avance vers toi, occupé comme tu es tu ne me vois pas, tu ne me verras plus jamais, je n'existe pas, je ne fais plus partie de ton univers. Les deux poules faisanes t'encadrent de leurs poitrines gonflées, rebondissantes, elles sont de plus en plus intimes avec toi, je me demande jusqu'où ça va aller, voilà qu'elles te passent un loup noir pour te masquer le visage, elles en font de même, des loups avec des plumes, elles rient encore plus fort et te travaillent au corps.

Je me précipite vers toi, je veux me jeter dans tes bras, écarter les deux pintades, leur crier que tu es à moi, qu'elles ne t'auront pas, jamais. Tu me repousses, tu me méprises, tu ris de moi, tu fais ce geste avec deux doigts, plusieurs fois, les deux lames de ciseaux qui s'ouvrent et qui se referment, tu le fais face à moi, ce geste de couper, "to cut" en anglais. Et pour la forme, des fois que je n'ai pas compris, tu ajoutes : "C'est la rupture." Tu me tournes le dos, tu t'en vas retrouver les deux pétasses, qui t'accueillent en gloussant.

Je pousse un hurlement, je me raidis, j'ai chaud, je suis en sueur. Non, ce n'est pas vrai, ce n'est pas arrivé, ce n'est pas possible ! Je reprends peu à peu mon souffle, mes esprits. Je te cherche, tu te trouves là, à mes côtés, je t'entends respirer. Tout va bien, je pose une main sur toi pour m'assurer que tu es bien réel. Comment sommes-nous rentrés ?

Ma fête annuelle n'a pas l'envergure de celles de ma jeunesse champenoise, bien sûr c'est différent, mais c'est une belle fête. Je n'ai plus souvent l'occasion de faire la fête. La dernière fois, c'était avec toi, dans cette maison immense, complètement délirante, où nous nous sommes perdus, puis retrouvés, longtemps après. Tu ne t'en souviens pas ?

Photographie : Château Perrier, musée d'archéologie et du vin de champagne, ancienne bibliothèque municipale, Epernay (51)

vendredi 14 mai 2010

Mes concerts du jeudi

Les concerts étaient inscrits sur mon agenda depuis un moment déjà. L'un à Magny-le-Hongre, l'autre à Savigny-le-Temple, deux villes nouvelles de Seine-et-Marne.

Le premier (25 mars à File 7), c'était principalement pour Elista, Luke ne m'intéresse plus depuis longtemps ; le deuxième (1er avril à l'Empreinte) me permettrait de revoir le trio Broken Box et de fêter le retour d'Eiffel.

Ce seraient deux jeudis soirs de suite, tant pis, il faudrait un peu de courage le vendredi matin pour aller travailler, mais j'aurais le week-end pour récupérer…

Dans la foulée j'ai réservé une autre date, encore un jeudi, cette fois sur Paris (15 avril à l'Alhambra) pour retrouver Zenzile et le dub rock de son nouvel album.

1)Elista + Luke, File 7, Magny-le-Hongre, 25 mars 2010

Il n'était pas question que je loupe Elista, dont les apparitions restent rares (et d'autant plus précieuses). Je connais ce groupe depuis leur prestation au festival des Inrocks, à la Cigale en novembre 2003. Ce soir-là il y avait eu Dani et sa résurrection, Carla et son "Quelqu'un m'a dit", Feist aussi il me semble, Cali pas encore trop énervant, Elista et ses chansons pop, ses balades sentimentales, ses guitares folk ou électriques…

Le premier album éponyme m'a fait découvrir des textes sensibles, mélancoliques, d'une grande richesse. J'ai adoré le deuxième : "La folie douce", j'ai eu la chance d'en écrire la chronique pour le Transistor, en 2006.

J'ai revu Elista au festival "Le bruit de Melun" en juin 2007, également aux 18 Marches, à deux reprises, chaque fois avec grand plaisir. Les souvenirs sont ici :

http://elsasong.hautetfort.com/archive/2006/12/06/les-10-ans-des-18.html

http://elsasong.hautetfort.com/album/les_10_ans_des_18

http://elsasong.hautetfort.com/archive/2009/05/17/concerts-dans-le-77.html

Aujourd'hui le troisième album est prêt, enregistré et mixé depuis longtemps, mais Elista veut s'assurer une sortie sérieuse sur un "vrai" label, alors patience !

Elista en concert, à File 7, le jeudi 25 mars 2010, ça promettait des chansons inédites, un show en grand, sur une belle scène. Je n'ai donc pas été déçue, bien au contraire ! Ils étaient tous en forme, contents de jouer, avec un son irréprochable, un bon jeu d'éclairages. Parmi les nouveaux titres, on retiendra : "La Saint-Valentin", "L'amour, la guerre et l'imbécile", "Des couleurs à ta robe"…

Elista tient la route, ils valent bien mieux que ces gros bourrins de Luke qui ont joué juste après : au cinquième morceau j'ai déclaré forfait… Dommage, le tout premier album "La vie presque" (2001) m'avait vraiment touchée, une chanson comme "La cour des grands" il faut l'écrire tout de même, ça n'est pas au ras des pâquerettes, comme maintenant. Luke m'a déçue dès le deuxième album, c'est le quatrième maintenant… toujours sans moi.

Des photos d'Elista à File 7 par Francis Taka Taka :

http://www.moonface.fr/Concerts/Elista-Live-File-7/11834180_Vawno#836618234_MggcG

Elista :

http://www.myspace.com/elistamusic

2)Eiffel + Broken Box, l'Empreinte, Savigny-le-Temple, 1er avril 2010

Et hop ! La semaine suivante, direction l'Empreinte, pour une autre soirée rock français. Le trio Broken Box se défend bien dans cette cour-là avec Sarah, chanteuse et guitariste, captivante et charismatique. L'album "Molotov et merveilles" n'était pas encore sorti qu'Hervé, le bassiste, décidait d'arrêter. Il y a eu un concert d'adieu au Potomak en janvier, j'y suis allée, ils ne se quittaient pas en mauvais termes !

Sarah et Franck, le batteur, ont trouvé rapidement un nouveau complice en la personne de Heykel : ce concert du jeudi 1er avril 2010 serait l'occasion de le voir à l'œuvre. Et bien c'est monté d'un cran, la musique de Broken Box, ça emplit l'espace, ça sonne sauvage et mélodique, saturé et cristallin, tout à la fois.

Ils vont faire un malheur dans les festivals, cet été ! Signalons que "Molotov et merveilles" est dorénavant distribué dans les Fnac et que le titre "Nova" figure dans la nouvelle compilation "Fnac Indétendances".

J'ai eu un coup de cœur pour ce groupe à l'occasion d'une soirée à File 7 pour les 10 ans du Pince Oreilles (réseau dédié aux musiques actuelles en Seine-et-Marne), en novembre 2009. Ils ont fait la couv du numéro 29 du Transistor (trimestriel édité par le réseau Pince Oreilles), j'ai réalisé l'interview et la chronique.

http://www.pinceoreilles.fr

Il y a eu aussi une chronique dans le numéro 53 du magazine Sur la même Longueur d'Ondes :

http://elsasong.blogspot.com/2010/02/longueur-dondes-53.html

Compte rendu de la soirée "rock au féminin" au Potomak du 16 janvier 2010, avec Stay, Broken Box et Ladylike Dragons :

http://elsasong.blogspot.com/2010/01/rock-au-feminin.html

Des photos de Broken Box par Karine Sohier :

http://www.myspace.com/karinesohier

Broken Box :

http://www.myspace.com/brokenboxgroupe

Un groupe auquel je suis fidèle, c'est Eiffel. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, ils passaient à l'Empreinte le même soir que Broken Box. J'aime Eiffel depuis "Abricotine", en 2001 : un vrai petit bijou pop rock, aux mélodies très élaborées, aux ambiances travaillées, la voix de Romain Humeau capable de vocalises insensées…

Oui après, c'est devenu plus rock, plus râpeux, plus sombre, mais les textes sont restés de qualité, rebelles, sensuels, pas consensuels. Après "Le 1/4 d'heure des ahuris" (2002) et "Tandoori" (2007), une parenthèse solo de Romain Humeau et son excellent "L'éternité de l'instant" (2005), "A tout moment" déboule sur nos platines fin 2009 et nous fait de l'effet. Ça continue à être fort, à défendre des idées, à oser, à garder une éthique, une identité.

Un Zénith parisien est prévu le 15 octobre 2010 : une sacrée revanche pour ce groupe qui s'est retrouvé à un moment lâché par sa maison de disques (comme Elista, soit dit en passant). Le quatuor est efficace, balance un son puissant, délivre à un public rallié à sa cause deux bonnes heures de concert, intenses, prenantes, étonnantes.

J'avais vu Eiffel aux Cuizines de Chelles (avec Sammy Decoster et French Paradoxe) à l'automne 2006, j'ai recherché le compte rendu et les photos sur mon précédent blog mais je ne les ai pas trouvés… Je me suis souvenue qu'ils avaient été mis en ligne sur le site Internet de Longueur d'Ondes, mais ils ont disparu depuis. J'ai remédié à la chose.

http://elsasong.blogspot.com/2010/05/eiffel-aux-cuizines-10-novembre-2006.html

Une chronique détaillée de l'album "A tout moment" par Simo :

http://www.desinvolt.fr/Eiffel-A-tout-moment

Eiffel :

http://www.myspace.com/eiffeltandoori

Alors vive le rock français (quand il est bien fait) !

3)Zenzile + 69, l'Alhambra, Paris, 15 avril 2010

Mon troisième concert du jeudi, c'était à l'Alhambra, le 15 avril 2010. Là encore, je me suis déplacée pour un groupe dont la musique m'accompagne depuis pas mal d'années. C'est également à File 7 que j'ai écouté Zenzile pour la première fois, en 2003. J'avais sacrément dansé ! J'aimais beaucoup le reggae, je connaissais moins le dub.

L'album "Totem" (2002) a beaucoup tourné chez moi, et tous les autres (ou presque) aussi jusqu'au dernier en date : "Pawn Shop", résolument plus rock, plus vocal (avec au chant l'artiste américaine Jamika Ajalon et le Gallois David K. Alderman, membre par ailleurs de Warehouse).

Jamika Ajalon :

http://www.myspace.com/jamikaajalon

Warehouse 99 Project :

http://www.myspace.com/warehouse99project

En première partie, c'était le duo masculin féminin 69 (ex-Sloy, avec Virginie Peitavi et Armand Gonzalez), show rock électro déjanté, ludique, jouissif (machines vintage, synthé Moog, sons délirants). On passe un bon moment, on rigole bien, on se remue le popotin, on se remémore les années quatre-vingt.

69 :

http://www.myspace.com/spaceof69

Sloy :

http://www.myspace.com/sloymusic

Les membres de Zenzile ne restent pas dans les sillons sagement tracés du dub tel qu'on l'entend, ils vont plus loin, plus fort, prennent des virages, créent une musique mutante, innovante, créative, toujours avec un talent fou et une passion dévorante. Je prends une sacrée claque.

Compte rendu et photos du concert de Zenzile à l'Alhambra par Rémy Ogez :

http://ouikeed.com/report_article.php?type_article_id=1&id_evenement=464

Zenzile :

http://www.myspace.com/zenzile

Zenzile au festival le Son de l'Air, le 29 mai 2005 :

http://elsasong.hautetfort.com/archive/2006/05/01/le-son-de-l-air-mai-2005.html

Zenzile à la Cigale, le 28 novembre 2007 :

http://elsasong.hautetfort.com/archive/2007/12/05/deux-concerts-en-novembre.html

dimanche 9 mai 2010

Eiffel aux Cuizines, 10 novembre 2006


Ce compte rendu de concert a été rédigé pour le site Internet du magazine Sur la même Longueur d'Ondes, mais il a disparu depuis !

http://www.longueurdondes.com

Le revoici avec quelques photos.

Eiffel aux Cuizines, 10 novembre 2006

Soirée rock hexagonal exceptionnelle à Chelles (77), où le groupe bordelais Eiffel est venu présenter les titres de son nouvel album, "Tandoori", à paraître début 2007. Ce fut aussi l'occasion d'écouter Sammy Decoster et French Paradoxe, moins illustres, mais efficaces.

Les Cuizines, scène de musiques actuelles, est un équipement municipal dorénavant 100% non fumeur (bar et salle de concert). Tandis que les un(e)s s'en grillent une dehors, sur le parking, les autres découvrent Sammy Decoster, chant (franco ou anglophone) et guitare, pour un set romantique et fougueux. Nous voilà chez Nick Cave, Nosfell ou Jeff Buckley, avec quelque chose d'original et d'attachant. On ira dès le lendemain rendre visite à son myspace pour obtenir plus d'informations à son sujet.

http://www.myspace.com/sammydecoster

Jeune artiste de 24 ans déjà "ancien" dans le métier (guitariste dans son groupe Tornado auquel il se consacre toujours, ou de façon occasionnelle pour Ultra Orange ou Vérone), Sammy Decoster travaille actuellement à son projet solo, où il privilégie le chant en français. Il sera en concert le 7 décembre aux Bars en Trans (Rennes) et le 19 décembre à la Maroquinerie pour les présélections Ile de France du Printemps de Bourges.

Le temps de s'en jeter une bonne (bière pression), et c'est au trio seine-et-marnais French Paradoxe d'offrir ses chansons électrifiées, dont la plupart figurent sur l'album "Lô érotique rock" (sorti l'an dernier). Les versions scène sont nourries, habitées, étoffées. On vibre sur "Cages", "Moonlight hotel", Lô érotique rock", "Suite home", "Cosméthylique", "Le cadeau", "Valoche". On apprécie le lancinant "Mona" (qui se trouve sur un CD 2 titres offert lors d'une soirée aux 18 Marches, en octobre 2005), et l'inédit "RAS".

Composé de Franck Terranova à la basse et au chant, de son frère Stéphane à la guitare et de Quentin Grapperon à la batterie, French Paradoxe, avec son univers sombre et sulfureux, proche de Thiéfaine et de Bukowski, nous entraîne aux lisières de l'étrange et de la marginalité. Signalons leur passage au dernier festival Rock en Seine, dans la programmation des "Avant Seine" (groupes franciliens). On reverra le groupe samedi 2 décembre aux "10 ans des 18", à Moissy-Cramayel (77), avec le fleuron de la scène locale (Etikal Lab, I Love UFO, Un homme et une femme, et Elista).

On se tiendra au courant de leurs prochains concerts ici :

http://www.frenchparadoxe.net (lien obsolète)

ou là :

http://www.myspace.com/frenchparadoxe

Pas question de s'absenter trop longtemps si l'on veut être devant pour voir Eiffel. Le public, jeune et moins jeune, dans lequel on compte de nombreux enfants, attend le groupe impatiemment.

Après "Abricotine" en 2001 (avant Eiffel il y a eu, rappelons-nous, Oobik & the Pucks), "Le 1/4 d'heure des ahuris" en 2002, le double live "Les yeux fermés" en 2004 puis un album solo de Romain Humeau, "L'éternité de l'instant", en 2005, "Tandoori" (18 titres !) sortira le 15 janvier 2007.

En pré-tournée en novembre et en décembre, Eiffel nous livre à Chelles, en exclusivité, ses nouvelles compositions en live, à chaud, et brutes de décoffrage. On prend de plein fouet des titres aux accents lourds, graves et denses, toutes guitares dehors. Nous ne sommes pas là pour écouter ce que l'on connaît déjà. D'ailleurs, Romain Humeau nous le confirmera : "On vous emmerde gentiment et poliment, avec pas mal de nouvelles. Vous n'avez rien à quoi vous raccrocher, mais c'est voulu."

Nous découvrons treize inédits : "Shalom", "Paris Minuit", "Ma part d'ombre", "Qu'ai-je donc à donner ?", "Loony tune for the moon", "Saoul", "Bigger than the biggest", "Dispersés", "Tes vanités", "Avec des si", "Rien n'est pour de vrai", "Une à une", "Tandoori". Nous constatons que les pop songs d'"Abricotine" produisent toujours autant d'effet. On démarre au quart de tour avec "Hype" et "Inverse moi". Du "1/4 d'heure des ahuris" on entend "Ne respire pas", "Les yeux fermés" et "Sombre". Fin lumineuse et déchirante avec "Je voudrais pas crever", le texte poignant de Boris Vian, après deux rappels et des applaudissements à tout rompre.

Les quatre membres actuels d'Eiffel, Romain (chant et guitare), sa femme Estelle (guitare et claviers), Hugo Cechosz (basse, contrebasse), Christophe Gratien (batterie) nous ont gâté les papilles ; on attend impatiemment d'être resservis en "Tandoori".

Un EP digital (4 titres) est en téléchargement payant à partir du 20 novembre, et uniquement sous cette forme (à laquelle il va falloir dorénavant s'habituer). Au menu : "Ma part d'ombre", "Dispersés", "Bigger than the biggest", "Effrontée".

Rendez-vous à Lyon, Marseille, Perpignan, Eysines fin 2006, à Paris le 15 janvier (Maroquinerie) et le 4 avril 2007 (Bataclan), et puis à Périgueux, Bordeaux, Agen, Mont-de-Marsan, Pau… La liste des dates de la tournée va s'allonger, c'est sûr !

Toutes les infos sur :

http://www.eiffelnews.com

Ou alors :

http://www.myspace.com/eiffeltandoori


samedi 1 mai 2010

Copine d'avant


Il y a un peu plus d'un an, l'idée m'était venue de m'inscrire sur le site internet "Copains d'avant". J'avais envie de retrouver des personnes dont j'avais perdu la trace, j'avais envie qu'on me retrouve, peut-être aussi. C'est une façon simple de communiquer, d'échanger quelques nouvelles, se souvenir du temps passé. Je voulais moi aussi ma fiche sur "Copains d'avant", c'était décidé.
Je m'y suis mise un soir, ce n'était pas très compliqué ! J'ai choisi une photo pour m'identifier : un autoportrait devant l'ordinateur, avec le chat sur les genoux. J'ai saisi mon parcours scolaire, j'ai indiqué ma profession actuelle, ma date de naissance, mon lieu de résidence… Rien d'autre de personnel, le strict nécessaire.
Au moment de mon inscription, je venais de remettre en forme deux textes où j'évoquais des souvenirs de jeunesse, mes vingt ans, mes premières années de fac, ma vie d'étudiante, mes soirées champenoises… J'avais en projet de les publier sur mon blog en y ajoutant des photos. J'ai toujours aimé "témoigner", rassembler des souvenirs.

Le premier texte s'appelait "Le secret de Patrice" et dans le second, "Impasse du Levant", je décrivais l'appartement que j'avais partagé avec deux autres filles, pendant mes études à Reims. Maryline et moi étions en deuxième année de DEUG, Nathalie en terminale. J'aimais la qualité de nos échanges, nos discussions, nos confidences. Nous avions partagé de bons moments, ça pouvait être chouette, la vie à trois.
Je me demandais ce qu'elles devenaient, toutes les deux. Depuis tout ce temps ! Peut-être les retrouverais-je sur "Copains d'avant" ? Je pensais aussi à Véronique, à Valérie, à Isabelle, fréquentées à la même époque.
Après le DEUG, nos études avaient pris des chemins différents, Maryline et moi n'allions pas dans la même fac à la rentrée… Finie, la cohabitation ! Nous avons tout de même continué à nous voir, nous retrouvant parfois dans le même train pour Paris le matin, sortant le week-end avec des amis communs, passant l'une chez l'autre... Jusqu'à ce que nos vies s'éloignent vraiment.

C'est venu progressivement, au début on ne se rend pas compte… La dernière fois où nous nous sommes vues avec Maryline, c'était en juillet 1990. Je m'en souviens car ce jour-là, je les avais photographiées elle et sa fille, tout bébé. J'avais inscrit la date au dos de la photo, avant de la glisser dans la pochette plastique d'un gros album, au milieu d'autres portraits.
Et voilà que je la retrouvais, Maryline, sur "Copains d'avant" ! J'étais très émue ! Sur sa fiche il y avait cette photo d'elle, avec vingt ans de plus, une belle femme, mère de trois enfants. Sa fille aînée avait dix-neuf ans ! Dans son regard j'ai reconnu cette part de rêverie, dans son sourire il y avait toujours ce léger accent fait de douceur et de tristesse.

Maryline avait beaucoup compté pour moi, je regrettais souvent de n'être plus son amie. Nous nous étions connues en première année de DEUG et nous avions été très proches, déjà parce que nous révisions ensemble, cela créé des liens, aussi et surtout parce que nous nous construisions l'une au contact de l'autre, nous nous révélions, explorant notre passé à la lumière de nos nouvelles connaissances en psychologie, analysant nos relations avec les autres, cherchant des réponses…
J'ai envoyé un mail à Maryline. Je lui disais ma joie de l'avoir retrouvée, je lui donnais quelques nouvelles, je l'engageais à me répondre, ce qu'elle a fait dans la foulée. Je me suis empressée de lire ce qu'elle m'avait écrit ! Au fil des mois nous avons échangé de longs courriers, reprenant les confidences, nous décrivant telles que nous étions devenues, de jeunes femmes à femmes mûres…

Maryline était restée en contact avec Nathalie, elle lui avait même rendu visite récemment, dans le Sud de la France, à un moment où elle avait besoin "de faire le point, de parler avec une personne qui la connaissait bien…" Voilà où nous avait conduit la vie, voilà où nous en étions l'une et l'autre, avec tout ce temps qu'il nous restait encore.
Nous avions toujours des affinités, des sujets sur lesquels échanger, à quarante-cinq ans nous ne manquions ni de curiosité ni d'ouverture. Quel plaisir d'être à nouveau en contact avec elle, ne fût-ce que par la correspondance électronique ! À aucun moment nous n'avions émis le souhait de nous revoir, "en chair et en os".

Maryline aimait lire, voir des films, aller au concert, au théâtre, donner ses impressions, surfer sur le Net, écrire des poésies. Elle prenait toujours des photos, en partageait sur sa fiche : ses trois enfants, elle et ses enfants, ses chats, son jardin, des paysages de mer ou de montagne au gré de ses vacances, des portraits d'ami(e)s… Je lui ai donné l'adresse de mon blog.
Au mois de septembre, Maryline m'a souhaité mon anniversaire le jour J, j'ai été très touchée. Je lui ai rendu la pareille, au mois de novembre. Sa date de naissance, je l'avais conservée dans mes vieux papiers. Sympas, ces petits courriers par "Copains d'avant" ! Nous avons échangé des mails à Noël, nous nous sommes souhaité une bonne et heureuse année 2010…
Dernièrement, Maryline m'a écrit via MySpace, pour me recommander un groupe de rock français. Cliquant sur le lien, j'écoute quelques titres, mais je n'accroche pas. Je lui réponds tout de même, je suis tellement contente d'avoir un signe d'elle !

Je la remercie pour ce groupe qu'elle m'a fait découvrir, même si je n'apprécie pas. Je lui dis que comme elle, j'aime toujours écouter de la musique, je lui cite mes groupes préférés du moment : Elista, Broken Box, Eiffel. Je fais quelques commentaires, je lui donne les liens vers MySpace, je lui souhaite une bonne écoute, son avis m'est précieux ! Je lui demande comment elle va, je lui dis à bientôt…

A-t-elle reçu mon message ? J'attends toujours de ses nouvelles.